1983, Berlin, ville isolée au milieu de l’Allemagne de l’Est, est à soixante kilomètres de la frontière Polonaise. L’Allemagne est encore divisée en deux pays, l’Allemagne de l’Ouest (RFA) l’Allemagne de l’Est (RDA). L’ancienne capitale du IIIème Reich Allemand est, elle aussi, divisée en deux grandes zones, Berlin-Ouest et Berlin-Est. Berlin-Ouest est gérée par les Alliés Occidentaux, Américain, Anglais et Français, Berlin-Est est, elle, sous domination Soviétique, mais est la capitale de l’Allemagne de l’Est.
Pour se « protéger », l’Allemagne de l’Est décide, en août 1961, de construire un mur qui séparera la partie Ouest et la partie Est de Berlin. Jusqu’alors, les Berlinois aussi bien de l’Est que de l’Ouest, pouvaient circuler relativement librement dans la ville. La construction du mur met fin à cette liberté, séparant des familles entières, isolant les Berlinois de l’Ouest dans une surface définie et contrainte. Malgré cela, Berlin-Ouest reste une image de Liberté pour les Berlinois de l’Est qui n’auront de cesse que de vouloir regagner la partie Ouest de la ville pour pouvoir rejoindre le monde occidental. Mais il faudra passer le Mur, cette frontière quasiment infranchissable.
C’est cette frontière que je vous présente aujourd’hui, cette frontière que j’ai connue et qui était un enjeu mondiale. Une frontière qui a vu tant de sang couler, sang de ceux qui ont voulu la franchir pour vouloir vivre libre…
Originellement en couleur, j’ai voulu vous présenter ces photos en noir et blanc, parce que, 38 ans après, lorsque je rêve de Berlin, car j’en rêve toujours, j’en rêve toujours en noir en blanc…
Des photos émouvantes, d’une qualité exceptionnelle, ce qui est normal quand on connait le professionnalisme de Jean-Patrick. Amoureux de la photo, féru d’histoire à travers entre autre Rennes-le-Château, dont les photos du livre présentées sont magnifiques et qui me permirent de connaître cet homme formidable.
Merci Isabelle 🙂
Merci Astrid 🙂
Les photos sont superbes et terribles.
L’absence de couleur accentue le côté lugubre de cette époque.
Merci pour ce partage…